... Help... ?

Te souviens-tu de ce simple cours de sport, où nous nous étions retrouvés en équipe ?
A ce moment-là, je t'avais dis une banale phrase qui... Avait toute son importance : " Je suis gentil. Un peu con parfois, mais gentil. " Ce n'était pas exactement cela, mais l'idée était là.
Aux premiers abords, une phrase qui ne cherche, comme beaucoup en ce jour, qu'à mettre en avant sa propre personnalité. Ou à faire rire par l'auto-dérision.
Je ne sais pas si tu l'as comprise dans mon sens, mais j'ai vu ton sourire, ce petit sourire... Il est à croquer. Mais l'heure n'est pas au goûter.
Par cette phrase, je cherchais à te dire : " Je m'excuse pour mon comportement déplacé à ton égard, je suis désolé d'avoir agis de la sorte. Mais ne t'inquête pas, je ne te ferais pas de mal, c'est tout l'opposé en fait. "
Oui... Si j'avais eu le courage... Ma phrase n'aurait pas été cachée et elle aurait été dite ainsi. J'aurais savouré cette once de courage, cela est si rare chez moi.
Seulement, ce jour-là, et jusqu'à aujourd'hui, le courage n'est toujours pas là...

Si je n'y arrive pas de façon orale, pourquoi ne pas me pencher sur l'écrit ? Celui-ci m'est plus comode, et me correspond plus.
Dans tous les cas, cette lettre porte un unique message, le reste n'est qu'explication.

Te rappelles-tu d'un jeudi où nous nous étions emprisonnés, chacun dans l'écharpe de l'autre ? Puis la façon dont nous nous sommes dégagés ?
Ton pas. Ton demi-tour. Tes paroles. Mais surtout ton regard... Ce fût un moment... Magnifique.
De cette succesion d'actions, j'ai été charmé, envoûté.
Dès ce moment... J'ai pu ressentir la naissance de la Passion à ton égard, je l'ai sentis se répandre, s'emparer de mon corps et me posséder à jamais.
Aujourd'hui, cela n'a pas changé.
Oui, depuis ce jour, je n'ai cessé d'avoir cette passion pour toi.
Pourtant, je ne connais presque rien de toi.

A qui la faute ? La mienne, je n'en doute pas.
Un début de relation qui fût détruit par mes actions : je ressentais le besoin, après avoir appris l'existence de ton petit ami, de me protéger face à cette passion, cette passion dévorante. C'est pour cela que je m'étais éloigné. J'aurais eu vraiment du mal à tenir...
Instinct de survie, et action égoïste... Ce n'est peut-être pas important, mais je m'excuse pour ça.
A cette période, j'avais commencé à écrire une lettre. Dedans... Je voulais te parler de ce que je ressentais pour toi, mais en même temps j'hésitais. Si je finissais et te passais cette lettre, je ne me serais jamais autant ouvert à quelqu'un en un instant... Quelqu'un que je connaissais trop peu. Ce n'est pas dans ma nature, moi qui préfère la discretion.
Aujourd'hui, cette lettre traine encore dans un tiroir, je crois.

Mais alors, pourquoi maintenant ? Pourquoi vouloir écrire et te donner une lettre te parlant de ce que je ressens pour toi ?
Tout simplement parce que ton image me hante, que ce soit le jour ou la nuit...
Parce que cette passion, combinée avec ma nature n'est plus une passion : c'est un tourbillon auto-destructeur et je me sens déperir à chaque instant.
Parce que cette passion, ou du moins la déclaration, est aussi un combat avec moi-même... J'affronte mon manque de courage, et le fait de te donner cette lettre, sera une petite victoire.
Parce que cette passion se doit de voir le jour. Elle ne doit plus rester cachée. Elle doit voir le jour, et s'épanouir, d'une façon ou d'une autre.

Voila...
Depuis un an et demi, Marie, je n'ai cessé de t'aimer. Et même s'il m'arrivait d'agir de façon extrêmement bizarre, ce sentiment n'a jamais changé.
Maintenant... Disons qu'égoïstement, j'aimerais reprendre le contact avec toi, mais un contact plus solide, pas quelques paroles échangées de temps en temps. Après, je ne saurais cacher que j'aimerais pousser cette relation bien plus loin, mais là... C'est un bien grand espoir.

Mais alors, pourquoi maintenant ? Pourquoi vouloir écrire et te donner une lettre te parlant de ce que je ressens pour toi ?
Tout simplement parce que ton image me hante, que ce soit le jour ou la nuit...
Parce que cette passion, combinée avec ma nature n'est plus une passion : c'est un tourbillon auto-destructeur et je me sens dépérir à chaque instant.
Parce que cette passion, ou du moins la déclaration, est aussi un combat avec moi-même... J'affronte mon manque de courage, et le fait de te donner cette lettre, sera une petite victoire.
Parce que cette passion se doit de voir le jour. Elle ne doit plus rester cachée. Elle doit voir le jour, et s'épanouir, d'une façon ou d'une autre.

Voila...
Depuis un an et demi, Marie, je n'ai cessé de t'aimer. Et même s'il m'arrivait d'agir de façon extrêment bizarre, ce sentiment n'a jamais changé.
Maintenant... Disons égoïstement, j'aimerais reprendre le contact avec toi, mais un contact plus solide, pas quelques paroles échangées de temps en temps. Après, je ne saurais cacher que j'aimerais pousser cette relation bien plus loin, mais là... C'est un bien grand espoir.