A Marie.

Ce n'est pas un poème. C'est Peut-être un texte à l'eau de rose, prenez le comme vous le désirez.
Pour ma part, c'est une mise à nue maladroite et secrète.

Comment pourrais-je te dire ce qui gît au plus profond... ?
Comment pourrais-je te faire rêve, si je n'arrive pas à parler ?
Comment... ?

Caché, j'aimerais te voir et te regarder. J'observerais chaques traits de ton visage, m'imprégnant de la grâce qui y règne, implorant ton être qu'il me reconnaissance afin de me voir. Tu leverais alors les yeux, car ils se tenaient sur cette copie, et tu chercherais... Me trouver ne serait pas long car même caché, je ne peux me masquer. Ainsi, alors que tu cherches, nos regards s'attraperaient en plein vol...
A peine se seraient-ils touchés et tu te serais rendu compte de cet amour fou à ton égard... Un amour intense corrompant à même mon être...
Peut-être sera-tu surprise... Si c'est le cas, c'est un manque de confiance en toi, sinon laisse-moi encore admirer tes charmes mais ne me fuis pas.
Tu me hantes.

Je me mets à écrire à ton sujet et tu ne le liras surement jamais.
Ecriture née d'une impulsion musicale, j'ai l'impression d'un acte d'hérésie : cette passion doit rester secrète jusqu'à ce que je sois prêt. Quand ?
Quand serais-je donc prêt à te parler ? Depuis toujours, je suis emporté par le courant, regardant le ciel... Aujourd'hui, j'aimerais nager pour cet amour sacré.
Toujours attendre, ne jamais agir, ne jamais se prononcer, garder les choses pour soi... Autant me débarrasser de ce qui ne me sert pas dans ce cas ! Viens donc noble coutelas et arbore un tranchant déchirant, il me faut avoir mal.
Courage ? Courage ? où es-tu donc passé, Courage... ? Il me semble t'avoir perdu depuis des années. Peur t'a remplacée. D'une compagnie moins agréable, elle a su contrôler chaque parcelle de mon être... Courage ? Si tu dois revenir, la bataille ne sera pas si facile...

" Tu penses trop. "
Ultime faiblesse : je pense mais n'agis pas. Etrange que la pensée soit une faiblesse car elle est une force. Il faut croire que la pensée sans l'action n'est rien, comme l'action sans la pensée... On retrouve cette idée de justice et de force, l'un sans l'autre ne peuvent apporter du bon.
A chaque instant, des pensées envahissent mon esprit, le comblant de trop, m'empêchant le repos, m'empêchant l'action. Ainsi, je me retrouve ici et maintenant à dire ce qu'il me vient à l'esprit, m'abandonnant totalement à mon impulsivité, tout en pensant à toi...

En pensant à ce divin jour où la passion fut née, c'était un jeudi. Te rappelle-tu de cette magie... ? Moi, oui. Elle est ancrée dans ma mémoire, mon coeur et mon âme.
Divin jeu des écharpes, nous étions accolés l'un à l'autre. Ce simple couple éphémère tenait grâce à deux écharpes, l'une de l'un permet de garder l'autre près de soi... Un sympathique moment, prologue de la véritable magie.
D'un même mouvement brassé, les deux echarpes se dégagent, les corps se décollent. Tu fais un pas en avant tout en faisant un demi-tour puis nos regards se croisent et tu prononces quelques mots : voici venir la déflagration.
A ce moment, je me suis retrouvé totalement désarmée. Ta passe de charme m'a fait baissé les armes, je me suis rendu car je n'avais plus le choix, l'amour était scellé.
Si, à la naissance de l'amour, l'être humain se retrouvait doté d'elle, il est certain qu'à ce moment, j'aurais eu les plus belles et c'est avec un amour profond que je t'aurais enlacé pour que nous nous envolions vers le ciel...
Moment magique qui ne dura que quelques secondes. Un an après, il est toujours dans mon être... Temps, tu es si faible.
Les écharpes ne se sont jamais croisées.

Que j'aimerais te prendre dans mes bras, et je t'amenerais à mon lieu sacré : un toit.
Et c'est assis sur les tuiles de ce toit, toi dans mes bras, que nous verrions le monde s'offrirait à nous : ce de toit, l'homme n'a pas sa loi et semble incapable de nous voir.
Comme avant, Temps serait faible. Qu'il fasse nuit ou jour, peu importe. Le jour est vert, la nuit est fraîche : dis ce qui te plait et cela sera fait. L'essentiel est d'être avec toi, et à jamais.

Je nourris l'espoir d'être avec toi. M'appretant à me battre, je sais que mon pire ennemi est moi. Sans Courage, je dois affronter Peur tout seul... Enfin, pas si seul que cela.
Puisse qu'un jour le contact reprenne... Un simple contact qui remplirait mon coeur d'allégresse..
Un jour... Peut-être. Si je retrouve courage.

wouah....je suis bouche bée. c'est trop trop mignon

eh ben..elle en a de la chance Marie.

j'ai toujours plein d'idées mais je ne sais pas les mettre en forme....total respect pour ton tlent d'auteur

Merci à vous. ^^
Par contre, vive les grosses fautes ! \o/ * part se relire *

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